Formation et installation au Puy
Le 17 janvier 1662 à l'Université de Toulouse, Antoine devint docteur ès lois et, après une année de stage, prêta serment d'avocat au Parlement de Toulouse le 7 décembre 1662.
Pour exercer sa charge d'avocat du Roi, Antoine se fixa à la sénéchaussée du Puy, en dépit de l'état de pauvreté humaine, sociale et matérielle de la capitale du Velay. Ce choix témoignait d'une indéniable fidélité à sa famille et sa province. Avec lui, la famille quitta Saint-Maurice-de-Lignon pour rejoindre Le Puy
Achat de l'hôtel du Prat-du-Loup au Puy
Pour loger sa famille au Puy, Antoine acheta le 3 novembre 1673 une maison en angle située rue du Prat-du-Loup, caractérisée par sa tour octogonale et son immense gargouille représentant un loup. La rue s'appelait à cette époque rue du pré des Loups (1632) et ne prit le nom de Prats-doux-Loups ou Prat-du-Loup qu'en 1705.
Cette maison existe toujours au numéro 10 et l'on peut voir sur sa façade une plaque " Hôtel des JERPHANION ".
1er Syndic du Velay
En 1682, Antoine acheta la charge de Syndic du pays du Velay.
Il fut ainsi le premier d'une série de cinq JERPHANION qui assurèrent cette charge jusqu'en 1790, année où la Révolution l'abolit en supprimant les Etats du Languedoc
Armoiries familiales
Le 20 novembre 1696, Antoine paya la taxe d'enregistrement pour obtenir un règlement d'armoiries, inscription faite devant d'HOZIER sous le numéro 131 au Puy
La description du blason en était " De sinople au lys d'argent " qui ne correspondait pas à celui porté qui était " D'azur au chevron d'or accompagné en pointe d'un lys au naturel ".
Noble Antoine
Cela faisait plus d'un siècle que les JERPHANION étaient officiers du Roi, mais cette noblesse n'était que d'usage et non héréditaire. Antoine souhaita alors acquérir la noblesse.
En février 1718, il acheta aux héritiers d'Antoine FONTAINE des MONTÉES, riche bourgeois d'Orléans qui l'avait acquise en 1687 et était mort à Paris en 1716, la charge honorifique et exorbitante de conseiller-secrétaire du Roy en la chancellerie de Paris, charge qui était anoblissante et héréditaire.
Il garda cette charge durant moins de deux ans et la transmit à son fils Jean. Antoine décéda le 18 décembre 1719.
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